Gyokuro Hikari – Palais des Thés

Pour mes achats du début d’année, je me suis, entre autre, rendue dans la boutique du Palais des Thés rue du Cherche Midi avec son équipe dynamique et vraiment agréable. Ça faisait un moment que je n’avais plus de thés japonais dans mes réserves et je me suis laissée tenter par le Gyokuro Hikari.

Composition : ce thé vert ombragé de la province d’Uji fait parti des « Grands Crus » de la marque. Je m’attends donc à un produit de qualité au vue de sa classification (et de son prix : 50€ les 100g). Les feuilles du Gyokuro Hikari sont de taille moyenne, allant du vert clair au vert plus sombre. Elles possèdent un parfum plus végétal que iodé.

À l’œil et au nez : comme beaucoup de Gyokuro, le Gyokuro Hikari s’infuse à basse température, environ 60°C pour révéler ses parfums subtils. Les feuilles infusées dégagent des effluves marins et un parfum d’épinard, caractéristique des thés nippons. La liqueur est verte pâle et légèrement trouble. Je sens aussi des herbes coupées.

Dégustation : une belle attaque douce et vive à la fois en saveurs herbeuses et iodées. Un parfum sucré vient fugacement compléter l’ensemble. En notes de cœur, l’épinard prend place avec une pointe d’artichaut. Une amertume douceureuse envahit le palais, mais sans être désagréable. La sensation Umami fait son entrée à la fin de la dégustation, tandis que la rétro-olfaction révèle des traces florales. Le corps est souple, fluide et laisse une belle longueur iodée.

Avis : j’ai ce Gyokuro Hikari avec moi au travail, mais l’eau là-bas est tellement calcaire que j’ai l’impression de le redécouvrir à la maison ! Il est très doux avec cette saveur sucrée propre aux Gyokuro. J’ai essayé de croquer les feuilles, il n’y a rien de mieux pour sentir la qualité d’un thé japonais. Elles ne sont pas très souples, j’ai connu mieux avec certains Sencha, mais en tasse le Gyokuro Hikari se débrouille bien. J’attends de le comparer avec d’autres Gyokuro pour mieux le situer.

Petite recommandation musicale : je suis l’émission Personne Ne Bouge sur Arté, et un épisode était consacré à Madonna récemment. Je connais bien sa biographie que j’ai littéralement engloutie durant mon premier stage en BTS. Cependant, l’émission m’a fait découvrir un titre qui avait échappé à ma vigilance : Vogue. Ce morceau synthétise toute l’atmosphère clinquante de la mode des années 90 et des magazines. Je vous conseille de voir le clip qui est un chef d’œuvre visuel où Madonna s’inspire de célèbres clichés de stars sur certains plans. Les figurants exécutent le « Voguing », une danse underground qui imite les poses des mannequins, l’ensemble est splendide.

Découvrez le Gyokuro Hikari du Palais des Thés ici.