Pâtisserie franco-japonaise Tomo
Parmi les derniers salons de thé ouverts à la capitale, il y a la pâtisserie Tomo dans le 2ème arrondissement. L’espace est proche de la rue Sainte-Anne, le quartier très japonais de Paris, et il a ouvert fin octobre. La pâtisserie Tomo est dotée d’une grande salle, d’un bar à thé, d’un espace à emporter et d’un laboratoire. À la tête de ce dernier, Romain Gaïa, un chef pâtissier français et Murata Takinori, chef nippon qui croisent les deux cultures culinaires. J’ai eu la chance de rencontrer Romain Gaïa en novembre pour une présentation de leurs produits. Une très belle rencontre que je vous livre avec délice.
La pâtisserie Tomo est un salon de thé spacieux, et lumineux. C’est un lieu d’émulsion culinaire avec des classiques qui restent à la carte, mais aussi des références en édition limitée selon les produits de saison. Romain Gaïa retourne d’ailleurs régulièrement au Japon pour trouver de nouvelles inspirations. La majorité des pâtisseries sont avec des composés d’origine biologique et certaines sont sans lactose. Les ustensiles (théières, plats, tasses) mettent en avant l’artisanat nippon pour une expérience unique.
Je commence par la spécialité de la pâtisserie Tomo : un dorayaki avec une pointe de sel de Guérande. Le dorayaki est un assemblage d’une pâte d’haricots rouges entre deux pancakes. C’est très bon et peu sucré quoiqu’un peu sec, mais la pâte d’haricots rouges réhumidifie l’ensemble. Je continue avec le baba au whisky japonais avec des prunes salées. Je ne suis pas une amatrice de baba au rhum, mais là, je suis conquise. C’est plus sucré, bien imbibé avec des touches salées. La dégustation se poursuit avec le dorayaki au citron, un pancake sur lequel est monté un dôme de crème mascarpone. La texture est ultra fondante et les saveurs acidulées. Je vous conseille de prendre cette pâtisserie seule car elle est bien dense ! Dernière douceur, un wagashi à la châtaigne, groseille et pâte d’haricots blancs. Mon amour pour la châtaigne se renouvelle à chaque bouchée, la tetxure est si tendre et soyeuse. Gros coup de cœur pour ce wagashi aux allures précieuses. Côté boisson, la pâtisserie Tomo se fournit chez Jugetsudo, maison de thé japonaise. Mais la bonne idée de Romain Gaïa est de proposer de véritables chocolats chauds avec du lait infusé au Hojicha (thé torréfié). Cette astuce renforce la puissance du cacao et lui donne une touche originale, je suis fan.
Comme je suis une gourmande, j’y suis retournée en janvier avec monsieur pour tester d’autres références de la carte. J’ai pris un wagashi à la châtaigne grillée et pâte d’haricots avec un chocolat chaud infusé au thé soba (sarasin). Merveille dans mon palais les amis, c’est divin ! Je continue avec le dorayaki ricotta yuzu. C’est frais, ça mêle le salé, sucré et acidulé. J’aurais aimé avoir un peu plus de garniture pour humidifier plus les pancakes, mais c’est surement mon côté gourmand qui parle. Côté prix, comptez de 4 à 8,50 € pour les pâtisseries, entre 4 et 8 € pour les boissons. En bref pour 15 €, vous pouvez déguster une pâtisserie et une boisson, ce qui est un tarif classique pour un salon de thé japonais.
Les kanjis (caractères) qui composent le nom de la pâtisserie Tomo signifient à la fois « lune » mais également le début du mot amitié en japonais. L’ensemble symbolise donc l’amitié entre deux planètes/culture que sont la France et le Japon. Un duo gagnant que je vous recommande autant pour la sympathie de l’équipe que pour les délices servis. Je remercie Romain Gaïa pour sa disponibilité et le temps qu’il a pris pour me présenter le fruit de son travail. Je remercie Francesca et Charlotte pour l’organisation de cette rencontre savoureuse.
Pâtisserie Tomo – 11 rue Chabanais, 75002 Paris.
Ouverture : du mardi au dimanche – 12h à 19h
Budget pâtisserie + boisson : 14 € en moyenne
La note Volutes Tea :