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Shiboridashi – J’ai réalisé ma théière japonaise

Shiboridashi fait main

Shiboridashi – J’ai réalisé ma théière japonaise

Je vous présente la dernière venue dans mes placards, et pas des moindres, car il s’agit d’un Shiboridashi, une théière japonaise. Je l’ai réalisée moi-même à l’atelier 317 situé à Paris. Retour en images sur cette journée très sympathique encadrée par Florence, une céramiste passionnée.

Déroulement de l’atelier Fabrique ta Théière

Le façonnage d’une théière se déroule sur une journée. La cuisson et l’émaillage sont faits la semaine suivante. Je n’avais aucune idée de quel type de théière que j’allais réaliser. C’est lorsque Florence nous a proposé du thé japonais en arrivant que j’ai eu l’idée de concevoir un Shiboridashi. C’est une théière japonaise sans anse. L’absence d’anse oblige à manipuler l’objet quand le thé a assez refroidi pour être bu. Les autres participantes ont opté pour des théières classiques. Pour m’aider, je dessine quelques croquis pour m’aider dans la conception de mon objet.

Croquis préparatoires.

Pour un façonnage facile, Florence nous a orienté vers la technique de modelage à la main. C’est rapide et moins compliqué que le façonnage en tournage au tour. Mon Shiboridashi est composé d’un bol que j’ai modelé grâce à un des modèles de l’atelier et d’un couvercle légèrement bombé. Je l’ai travaillé en m’appuyant sur des photos de sites marchands pour peaufiner les détails. J’ai réalisé un rebord pour bien caler le couvercle ainsi qu’un large bouton de préhension pour faciliter la prise en main. Mon Shiboridashi est doté un petit pied pour ne pas brûler la table et j’ai essayé de réaliser des petites dents à l’intérieur du bec pour filtrer les feuilles de thé.

Premières étapes du façonnage…

Florence nous a guidé tout au long des étapes de façonnage. C’était très bien expliqué et j’ai trouvé que c’était facile à réaliser. Le choix du Shiboridashi m’a aussi simplifié la tâche, car je n’avais qu’un bol à modeler au lieu de deux pour une théière classique. Florence nous a proposé différentes couleurs d’émaillage. J’ai choisi un émaillage noir pour une théière sobre et élégante. Dix jours plus tard, ma théière m’attendait à l’atelier 317.

Le Shiboridashi prend forme !

Suspens de la production de mon Shiboridashi !

Je suis ravie du résultat ! La bonne surprise est que ma théière fonctionne, elle filtre assez bien les feuilles. Le couvercle se tient et la prise en main fonctionne lors du service. Je n’aurais jamais cru pouvoir réaliser ma propre théière un jour et c’était une très bonne expérience. Je remercie mon mari pour cette super idée ainsi que Florence pour son aide durant la conception de mon Shiboridashi. Malheureusement l’atelier 317 a fermé définitivement ses portes et l’atelier n’est plus disponible. Mais d’autres céramistes auront peut-être l’idée de proposer cet atelier.

L’autre surprise est que j’ai rencontré Lucie aka Tea Pilgrim sur Instagram qui avait aussi participé à l’atelier quelques mois plus tôt. J’ai récupéré ses théières et nous nous sommes retrouvées pour échanger sur son voyage au Japon. Elle avait réalisé un Shiboridashi. C’était vraiment un heureux hasard !

Test concluant sur le filtrage des feuilles !